NAS architecture



contact@nasarchitecture.com
       
7 rue du Commerce
34000 Montpellier
       
04.99.61.55.57




︎︎︎ Instagram




NAS architecture



contact@nasarchitecture.com
       
7 rue du Commerce
34000 Montpellier
       
04.99.61.55.57




︎︎︎ Instagram




Equipe

Hadrien Balalud de Saint Jean - Architecte HMONP, co-gérant
Guillaume Giraud  - Architecte HMONP, co-gérant
Johan Laure - Architecte HMONP, co-gérant
Chloé Giardi - Assistante de direction
Johan Py - Architecte D.E.
Calum Mc lean- Architecte D.E.
Guillaume BALLAST - Architecte HMONP
DISTINCTIONS

2023 - Prix Architecture Occitanie - Lauréat Prix du Public - Maison de l’Architecture Occitanie Pyrénées
2021 - Prix Architecture Occitanie - Nominé - Maison de l’Architecture Occitanie Pyrénées
2021 - Prix AMO - Plus belle métamorphose - Nominé - Association AMO
2018 - Prix Équerre d’Argent - Première Oeuvre - Nominé - AMC, Groupe Moniteur
2018 - Prix 40 Under 40 - Lauréat - The Chicago Athenaum & The European Centre for Architecture Art Design and Urban Studies
2017 - Prix Architecture Occitanie - Mention - Maison de l’Architecture Occitanie Pyrénées
2017 - Zoom sur les Petits Projets en Occitanie - Lauréat - Maison de l’Architecture Occitanie Pyrénées
2015 - Europan 13 Adaptable city 2 - Lauréat - Europan Europe
2014 - Prix du design et de l’idée novatrice - Lauréat - Festival International des jardins de Chaumont sur Loire
2014 - Prix du Public et Prix du jury - Lauréat - Festival des Architectures Vives
2014 - Berlin Natural Science Museum - Lauréat - AWR competition Berlin





EXPOSITION

2023 - Exposition du “Prix Architecture Occitanie 2023”, Maison de l’Architecture Occitanie Pyrénées, Cour Baragon, Toulouse
2023 - Exposition “ Architecture Frugale, Réhabilitations inspirantes en Occitanie”, Galerie 24,  Cour Baragon, Toulouse
2021 - Exposition du “Prix Architecture Occitanie 2021”, Maison de l’Architecture Occitanie Pyrénées, ENSAT, Toulouse
2018 - Exposition “Prix 40 Under 40”,  The Chicago Athenaum & The European Centre for Architecture Art Design and Urban Studies, The Contemporary Space, Athènes
2017 - Exposition du “Prix Architecture Occitanie 2017”, Maison de l’Architecture Occitanie Pyrénées, Espace Vanel, Toulouse2017 - Exposition “Zoom sur les Petits Projets en Occitanie”, Maison de l’Architecture Occitanie, MAOM, Toulouse 2016 - Exposition “Europan 13 Adaptable city 2”, Europan Europe, Berlin
CONFERENCES

2022 - Local/Global #5, Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Toulouse, Toulouse, France
2022 - Rural Pragmatism_Lectures, Université de sciences appliquées de Munich, Munich, Allemagne
2020 -
Deconstructed methodology, Mies.tv, Vienne, Autriche
2017 -
Pecha Kucha Night 01, Centre d’Art La Fenêtre, Montpellier, France
2017 -
Zoom sur les Petits Projets en Occitanie, Maison de l’Architecture Occitanie Pyrénées , Toulouse, France
2016 -
Europan Round table, Europan Europe, Berlin, Allemagne
2016 -
Europan 13 Adaptable city 2, Europan Europe, Gera, Allemagne
2016 -
Short Talks Conference - Symposium Métropoles du Sud, Montpellier, France
2015 -
Interactive Ecosystems Conference - Syracuse University of Architecture, Syracuse, États-Unis
2015 -
Et après Conférence - École Nationale Supérieure d’Architecture de Montpellier, Montpellier, France




Résilience ordinaire dans le Sud de la France


La résilience ordinaire que nous mettons en avant dans ces récits sont des actes locaux et territoriaux. Ils sont ordinaires par leur ampleur et par la généralisation de leur situation : des bâtiments publics à la capacité ou aux aménagements obsolètes, dépassés par une démographie locale qui augmente et une nécessité sociale, politique et patrimoniale de rénover, agrandir et réidentifier ces lieux. Le Sud de la France à cela de spécifique qu’il représente une façon particulière d’habiter l’extérieur, une diversité riche de situations et de paysages mais également une réalité du métier d’architecte complexe où les coûts de construction bas rencontrent souvent l’hégémonie du style néo-provençal.

Re-hiérarchiser les priorités d’un site, d’un programme et des besoins.

    Au sein du processus complexe de fabrication d’un projet, l’architecte doit maîtriser un positionnement clair et fédérateur. Souvent impliqué dans la réflexion à un stade ultérieur, l’architecte est certes en amont de la vision globale du projet qu’il doit animer mais également déjà lié de manière significative à des orientations programmatiques, budgétaires et fonctionnelles bien établies. C’est au sein de cette articulation du projet que l’architecte doit, selon nous, s’emparer du débat pour infléchir la trajectoire conceptuelle, en accompagnant la Maîtrise d’Ouvrage et les différents intervenants à travers une traduction des multiples données collectées.
Ce processus ne peut être véritablement satisfaisant que s’il prend la forme constante d’une question posée au site, aux usages et aux acteurs impliqués, afin d’extraire une hiérarchisation prenant en compte les besoins initiaux, mais également des données qui auraient pu être occultées ou insuffisamment considérées. C’est dans cette optique que des éléments objectifs de bon sens, tels que l’entrée de lumière naturelle, la gestion des flux ou la circulation de l’air, peuvent influer certains aspects initialement intangibles. De plus, une adaptation, parfois plus subjective, aux modes de vie propres au contexte d’intervention, aux habitudes et aux caractéristiques singulières du lieu, doivent animer cette hiérarchisation pour en retirer des caractéristiques essentielles.
Nous croyons fermement que l’architecture a la responsabilité d’intégrer une sensibilité au lieu et aux gens pour insuffler un marqueur disruptif à des systèmes de commande parfois indolents.
En somme, nous voyons le rôle de l’architecte comme un médiateur entre les différentes parties prenantes, guidé par une recherche constante de propositions architecturales équilibrées. En intégrant les aspects intrinsèques du site, en valorisant la qualité de vie et en répondant aux spécificités contextuelles, l’architecte peut créer des projets qui établissent une connexion profonde avec leur environnement et qui apportent une véritable valeur ajoutée à la communauté.

Prévenir, adapter, muter.

    Dans un soucis de traiter l’acte de bâtir sur le temps long, l’architecture qui nous semble devoir être développée doit s’affranchir d’un style particulier qui permettrait de relier le travail d’une agence autrement que par une recherche liée au lieu dans lequel elle s’intègre. C’est pourquoi il nous paraît important de travailler sur des systèmes contextuels dont la matérialité, la volumétrie et les résolutions techniques sont adaptées à chaque lieu. Cette richesse dans la diversité des approches se fonde invariablement dans une recherche de compositions pragmatiques qui permettent d’intégrer un séquençage honnête d’éléments porteurs et de remplissages. Cette démarche à pour but de créer de la résilience en autorisant à terme le décloisonnement, l’évolution et la refonte des espaces.
C’est une responsabilité qui incombe à tous de prévenir les évolutions futures d’un lieu pour ne pas le figer dans le temps. Au sein de NAS architecture nous avons eu à intervenir dès nos premiers projets dans des bâtiments existants pour en opérer leur réhabilitation. De cette expérience exigeante nous en avons retiré une méthode de travail qui s’applique invariablement dans notre conception des espaces que nous construisons. De manière plus large, nous pensons que l’architecte se doit d’être prospectif et exigeant sur ces sujets de manière à intégrer la véritable pérennité d’un ouvrage, autant d’un point de vue des espaces praticables mis en oeuvre que du positionnement pris à l’échelle urbaine.

S’inscrire dans un patrimoine vivant

    Que le Patrimoine soit tangible où non, l’architecture à selon nous le devoir d’y apporter une attention particulière. Au sein de l’agence c’est une question qui nous semble centrale pour permettre de transmettre la filiation d’un lieu à travers des traces plus ou moins identifiées. Cette valeur mémorielle peut se retrouver à travers un acte de création architectural, de par la prise en compte d’éléments physiques : retrouver une logique silencieuse, poursuivre des schémas régionaux, travailler la matière locale; mais aussi plus impalpables comme retranscrire un mode de vie ou prolonger des habitudes d’usage. Enfin, il est tout aussi important pour nous de construire que de soustraire en identifiant à l’aide d’études approfondies les véritables marqueurs d’un site et faire attention à toujours entrer en cohérence avec une échelle plus large.
Lorsque nous avons à intervenir sur des bâtiments à réhabiliter, le processus d’intervention s’allonge et se complexifie. En dupliquant les échanges et les expertises, l’objectif est d’établir une cartographie précise de l’histoire d’un lieu pour objectiver l’intervention. De ce processus d’analyse nous en retirons un état des lieux précis qui entre ensuite en relation avec le programme projeté, les demandes initiales et les objectifs fixés par la Maîtrise d’Ouvrage. Se dessine alors une direction dont l’architecte doit se faire le conteur pour agencer la cohérence d’un lieu avec sa vie future. C’est pourquoi nous estimons que le bâti doit, in fine, posséder des caractéristiques de témoignages, révélant des récits précieux, racontant les strates constructives du lieu pour en garantir sa lisibilité dans le temps. Nous pensons donc que l’Architecte a le devoir, envers la société, de prendre part à la transmission de la mémoire collective d’un lieu et des Ouvrages dans lesquels il intervient.

Localité

    Le langage d’un lieu se traduit également par des méthodes constructives, des matériaux et de savoir-faire qui font de la construction un environnement vivant. Lié à la pratique du site, nous trouvons dans l’utilisation de systèmes déjà existants une certaine honnêteté dans le travail de l’architecture, qui intègre avec humilité des principes simples qui caractérisent depuis des décennies les bâtis Méditerranéens : mur épais, patios, coursives, espaces traversants... La recherche autour des matériaux à employer nous paraît important pour ancrer l’ouvrage dans une cohérence contextuelle mais surtout dans la recherche de la fabrication de projets vertueux. Ce travail autour de matériaux locaux permet de continuer à signifier l’acte de bâtir. Le métier d’architecte est donc aussi celui d’intermédiaire entre la société et la pratique, il est de sa responsabilité de sensibiliser à des méthodes innovantes et des principes environnementaux en transmettant une vision convaincante de la fabrication qualitative d’espaces à travers ces méthodes. La discussion peut parfois être complexe ou désintéressée suivant les interlocuteurs, mais c’est là aussi notre rôle de garde-fou, pour permettre l’avènement d’une construction responsable et située.

Porosité

    Au sein de l’agence NAS architecture nous portons une attention toute particulière à la notion de porosité à travers nos projets. C’est un principe qui nous semble essentiel au travail de l’Architecte dans le sens où sa présence, ou son absence, permet de gérer par l’acte de bâtir lui-même les relations entre les personnes, les principes d’usages, les cadrages... Nous pensons que le contraste est fondamental pour rester pertinent, le bâtiment ne doit souffrir d’aucune hésitation dans le positionnement architectural ou urbain qu’il entreprend de développer. On peut alors utiliser cette alternance de perméabilité pour traduire un besoin de protection, physique ou thermique, ou au contraire de générosité envers les espaces extérieurs et ainsi prolonger les usages.
Cet acte précis permet, selon nous, de travailler autour d’une dualité qui se renforce par la radicalité avec laquelle elle est utilisée. Au delà du concept en lui-même, cette réflexion sert à illustrer notre vision de l’architecture qui tend vers des positionnements assumés qui nous paraissent essentiels à la cohérence sur le long terme de la profession et à la diffusion, par l’acte de bâtir lui-même, d’ambitions mises au service de la société.

-
 
Nous pensons qu’une posture doit être éminemment assumée pour parvenir à extraire un nouveau récit cohérent, nous défendons fortement la valorisation d’un patrimoine contemporain qui questionne un lieu, permet de le redécouvrir et le transforme. Chaque intervention doit développer des qualités spatiales au sein de ces établissements recevant de jeunes enfants. L’architecture se doit d’être, plus que nulle part ailleurs, un guide généreux et un écrin chaleureux d’une attention fine.
Nous tenons à développer une architecture simple, prgmatique et avec une vérité de matériaux. Nous pensons en ce sens qu’un environnement se suffit à lui-même à partir du moment où la lumière, le volume et la composition possèdent les qualités nécessaires à l’attention et l’éveil des enfants. L’harmonie doit se faire par le projet, ses qualités intrinsèques et sa faculté à raconter un récit. En ce sens il n’y a pas de petites histoires, chaque moment vécu doit l’être dans un environnement digne.

Tout espace mérite le respect d’avoir été et de devenir.